Géographie

La commune de Cleppé est implantée au cœur de la région Auvergne-Rhône Alpes et plus particulièrement au centre du département de la Loire. Cette commune périurbaine est située dans la plaine du Forez, à 5 km de Feurs, de l’autre côté du fleuve Loire.

Située à mi-distance entre Saint Etienne et Roanne, la commune est traversée par l’autoroute A72 dont le péage sortie « Feurs » est localisé sur le territoire communal.

Cleppé est limitrophe de six communes parmi lesquelles : Feurs, Poncins, Sainte Foy Saint Sulpice, Mizérieux, Epercieux Saint Paul, Civens.

Cleppé- Lyon : 82km, 1 heure
Cleppé – Saint Etienne : 48km, 39 min
Cleppé – Roanne : 37 km, 34 min
Cleppé – Feurs: 6km, 9 min

La commune a la particularité d’être séparée en trois secteurs bâtis :

• Le bourg (centre du village historique, près des vestiges du château)
• Naconne (à 2km en direction de Feurs)
• L’Olme (en direction de Montbrison)

Le développement démographique de la commune est dynamique. On recense une augmentation constante de la population depuis une dizaine d’années. Après avoir connu son point le plus bas en 1982 avec 360 habitants, nous comptons actuellement 575 habitants que l’on nomme les Clepperots et Clepperottes.

Cleppé est rattaché à la Communauté de Communes de Forez-Est avec 42 autres communes depuis 2017. Ce petit village essaie de faire face aux enjeux actuels d’une population citadine qui choisit la ruralité. Une mairie rénovée en 2009, une école communale agrandie et restructurée en 2005 qui accueille une cinquantaine d’élèves.

• Un commerce multiservices ouvert depuis 2012, situé à l’entrée du village en bordure de la route départementale 112.
• Un soutien fort de la municipalité à la vie associative et sportive, dynamique et animée (terrain de tennis, terrain de foot entretenu par le personnel communal) locaux mis à la disposition de la bibliothèque, du Club des jeunes, du groupe des rencontres des anciens et salle disponible pour réunion sur réservation auprès du secrétariat de mairie.

Histoire

En 1667, le château de CLEPPE est donné par lettres patentes par le roi de France, Louis Le Jeune, au comte Guy II pour récompense de services rendus. Au fil des siècles, le château devint une résidence des Comtes du Forez dans laquelle ils se rendaient pour chasser dans les bois giboyeux des alentours. Demeure favorite de la Comtesses Jeanne et de sa fille Anne et qu’un roi de France visita en 1452. Le château fut détruit au XVII siècle sur ordre de Richelieu. De cet ancien Versailles des Comtes du Forez, ne subsiste qu’une tour restaurée, devenue belvédère avec une table d’orientation d’où l’on admire la Plaine du Forez et les Monts alentours.

L’Eglise paroissiale d’origine romane était dédiée à Saint Martin. La visite pastorale de 1614 l’a désignée sous ce vocable. On peut y admirer, en particulier, les Fonts Baptismaux du XVII siècle (inscrite aux monuments historiques) et le clocher qui renferme une des cloches les plus anciennes du Forez. D’une belle facture, elle est datée de 1466. Divers petits patrimoines jalonnent la commune : une borne de justice entre Cleppé et Poncins – un lavoir à Naconne, plusieurs croix.

Photo Château de Cleppé

Nommé aussi Château de Clappier, il n’est attesté qu’à partir de 971- Masures de l’abbaye royale de l’Isle Barbe, témoigne d’une occupation dense dès le début de notre ère. Quant à l’église de Saint Martin, elle est attestée en 1225 (Chartes du Forez, n°901), fondation du très haut moyen-âge, implantée au cœur d’un terroir fortement mis en valeur.

Il faut attendre 1167 pour que le château apparaisse très explicitement dans la documentation. Le roi Louis VII concède alors au comte de Forez les regalia sur divers châteaux dont le castellum de Claypiaco. Il ne sera jamais inféodé ni aliéné durablement. Il devient même une pièce maîtresse parmi les fortifications comtales, les comtes y résidant fréquemment et attachant une grande importance à sa possession. Son droit de réméré est de 4000 livres viennoises, ce qui est considérable.

Résidence fréquente des comtes depuis Jean 1^er, Cleppé devient aussi la résidence privilégiée d’Anne Dauphine d’Auvergne au tournant des XIVe et XVe siècles.